Quatre des huit semaines du défi de perte de graisse se sont déjà écoulées.
Alors, comment ça se passe ?
Ce que je fais
(De quoi s’agit-il ?)
Je veux consciemment apporter un changement à mon corps.
Pour ce faire, je sors de ma zone de confort.
Pendant une période de 8 semaines, je me suis mis en déficit calorique conscient d’environ 20%.
En outre, je suis un programme d’entraînement musculaire progressif.
Les premières expériences
Les centimètres disparaissent, lentement mais sûrement.
Je n’étais pas en surpoids au sens classique du terme, et pourtant je voyais et sentais que je me baladais avec trop de graisse. En plus, aux endroits où je préfère ne pas le voir. Pour moi, ce sont les jambes et surtout la taille.
Au niveau du résultat chiffré il y a peu de spectaculaire à rapporter par rapport à ceux et celles qui veulent vraiment se débarrasser de beaucoup de surpoids ou de centimètres. Et puis : c’est comme ça que ça doit être. Chaque corps est unique. Se comparer aux autres est souvent la fin du plaisir. Il est donc préférable de regarder dans sa propre assiette. Tout comme dans la pratique du yoga.
Chaque lundi, je démarre ma semaine avec un poids de départ moins élevé.
Physiquement parlant, ce n’était pas facile au début :
- Il y a eu des jours où je me suis senti plus faible et où le son de ma voix semblait plus faible aussi
- Les premières semaines, mon sommeil était nettement pire
- L’apport plus élevé en protéines n’a pas été complètement satisfaisant les premières semaines. Maintenant, ce désagrément semble résorbé
- Les sessions de musculation étaient parfois dures, surtout lorsqu’on mange nettement moins
En avant, marche …
Mentalement, je me sens renforcé. Le défi, ainsi que les devoirs, les diagrammes et les tableaux correspondants :
- aident à me fournir une structure
- me titillent à être plus rigoureux
- me confrontent à certains de mes traits de caractère plus faibles, tels que la paresse, la procrastination, la facilité
- m’incitent à faire du nettoyage et me débarrasser du superflu dans d’autres domaines de ma vie, tout comme “me débarrasser du trop” dans mon corps
- me mettent au défi et me rendent curieux d’en savoir plus et de comprendre plus
- font en sorte à ce que je prenne des engagements ailleurs
Emotionnellement c’est parfois un peu difficile :
- Les premières semaines, j’étais de mauvaise humeur, je marchais sur la pointe de mes pieds
- A plusieurs reprises, j’ai succombé à la tentation de manger plus que j’étais autorisé ce jour-là, et par la suite j’ai été déçu et un peu en colère contre moi-même
- Certaines doutes existentielles me rongent parfois encore … Pourquoi est-ce que je fais cela ? N’est-ce pas simplement du nombrilisme ?
Les premiers bénéfices se voient et se font ressentir
Il y a un résultat visuel et à l’intérieur, c’est très différent.
- Autour de ma taille et sur mon ventre les muscles sous-jacents deviennent visibles
- J’ai plus de force dans les jambes et de mobilité dans les articulations des hanches
- Je suis plus stable
- Dans ma pratique de yoga, je ressens l’espace et la légèreté supplémentaires autour de mon ventre
Il y a, physiquement parlant, moins “d’obstacles”.
Les points d’apprentissage les plus importants
Qu’est-ce que j’apprends sur moi-même et de tout ce processus :
- Le grand pouvoir de la gestion des calories et le contrôle du rapport entre les trois macro-nutriments (glucides, protéines, graisses)
- Tous les excès de poids et de graisse peuvent être attribués à un “excès”, un “trop”. Manger systématiquement trop par rapport à notre niveau d’activité physique
- Même avec l’estomac plein, juste après un repas, je continue à tout de même avoir un appétit pour “quelque chose d’extra”. À ces moments-là, il ne s’agit pas d’une faim physique ou d’une nécessité. Alors, c’est quoi ? Qu’est-ce que je fais avec ça ?
- J’avais une tendance à boire généralement trop peu. Boire plus d’eau est mieux que je ne le pensais
Les choses à explorer
Toute l’histoire des protéines est encore douteuse. Dans le cadre de ces huit semaines de perte de graisse consciente, avec la combinaison du calcul des calories, la modération de l’apport calorique et l’entraînement musculaire, on attend aussi de moi à ce que je mange aussi beaucoup de protéines supplémentaires.
Est-ce vraiment nécessaire ? Ou cela fait-il partie du fameux mythe protéique ? Le mythe selon lequel la carence en protéines nous attend à chaque coin de rue, et suite à laquelle la majorité des Occidentaux consomment beaucoup trop de protéines… .
Je joue maintenant le jeu selon les règles du défi.
Quel sera le vrai défi ?
Maintenir ce beau résultat (qui ne sera meilleur que dans 4 semaines) et ainsi devancer les fluctuations apparemment aléatoires du passé.
Compter les calories demande du travail et de la discipline. Je le trouve très utile. Il vous met le nez dans les faits. Fini les devinettes, les fantasmes ou le travail au doigt mouillé.
Mais peut-être que je ne pourrai pas toujours trouver le temps de faire cet enregistrement. Nous allons donc peut-être évoluer vers une façon de manger un peu plus intuitive.
Qui permet de maintenir le poids et la constitution du corps en bonne condition, sans enregistrer quotidiennement les aliments consommés.
Je me rends compte qu’il s’agit de bien plus que d’un simple selfie nombriliste. C’est une image de l’intérieur aussi bien que de l’extérieur. Changer son corps, c’est changer son mental et vice versa.